Le modèle
sur lequel se base ATM est différent du modèle
de l'ISO.
Ceci pour la simple raison que ATM a été élaboré
pour pouvoir transporter la voix et la vidéo en plus des données,
contrairement au modèle
de l'ISO.
Ce modèle
est composé de 4 couches:
|
:
|
Cette couche
est en fait composée de sous-couches :
|
|
:
|
Cette couche
a pour rôle d'acheminer les données.
|
|
:
|
Cette couche
est chargée de segmenter les informations provenant des applications
en cellules ATM (48 octets), et parallèlement de réassembler
les cellules ATM arrivant en flux d'information compréhensible
par l'application destinataire.
|
|
:
|
Les
couches supérieures du modèle de référence
du protocole ATM comprennent des couches de protocole facultatives qui
servent à effectuer une encapsulation supplémentaire du
service ATM en vue de son utilisation avec TCP/IP et d'autres protocoles.
Ces protocoles de couche supérieure comprennent notamment ceux spécifiés par les RFC 1483 (encapsulation multiprotocole sur AAL5) et RFC 1577 (IP classique sur ATM).
|
La grande différence
avec le modèle de l'ISO est la notion de plans.
Les couches du modèle ATM sont regroupés sur trois plans :
|
:
|
ce plan permet bien sûr de faire transiter dans le réseau les informations, mais il prend également en charge les erreurs de transfert et la surveillance du flux émis.
|
|
:
|
ATM étant en mode connecté, ce plan permet l'établissement, la lbération et la surveillance des connexions.
|
|
:
|
ce plan assure des opérations de contrôle et de maintenance (gestion des performances, détections des pannes, protection du système information sur les pannes et les performances, localisation des fautes...).
|